Publié le 6 février 2012
L'IRB s'est amusé a scindé les Québécois en deux en les forçant à se définir selon deux choix opposés. Un de ces choix consistait à déterminer s'ils étaient davantage intellectuels ou plutôt manuels.
Surprise! Les trois quarts s'identifient d'abord d'intellectuels. Méchant revirement quand on sait qu'en 1978, Jacques Bouchard, père de la publicité « made in Québec » et auteur des 36 cordes sensibles des Québécois, identifiait l'habileté manuelle comme l'une d'entre elles.
On perçoit derrière cet aveu un peu plus de désir que de réalité, mais quand même. Avec si peu de manuels, on comprend mieux maintenant pourquoi tous ceux qui le sont n'ont plus de vie. Toujours sollicités pour arranger la porte de la belle mère, pour donner un coup de main à son frère, sa sur, l'ami de sa femme et qui d'autres encore?
Les personnes manuelles n'arrêtent jamais. Elles sont en demande. C'est bien connu, la rareté augmente la valeur. Mais actuellement, les bricoleurs et touche à tout ont de la compétition et elle n'est pas près de s'effacer. Les pseudo geeks informatique et technologique. Vraiment important d'en avoir un ou une dans son réseau d'amis pour se faire brancher une patente ou en télécharger une autre.
Sont-ils plus heureux? Selon les données de l'IRB, pas vraiment. La reconnaissance de leurs habiletés et de leur générosité serait-elle altérée par l'abus dont ils sont victimes? Possible.