Marcher pour se rendre au travail; le bonheur!


Marcher pour se rendre au travail; le bonheur!

Marcher, c'est l'absence de contrainte, ou presque.

Il existe une multitude de raisons pour expliquer ce résultat. Toujours est-il que les personnes qui affirment se rendent à leur travail à pied (ils sont 11%) affichent un IRB nettement plus élevé que pour toutes les autres formes de transport (84,60).

Pas loin du bureau, pas pris dans le trafic, pas de problème de stationnement, pas de perte de temps à attendre le bus ou le métro, pas d'empilage non plus et un bon exercice matin et soir. Que demandez de plus?

Évidemment, souvent on marche parque qu'on a pas les moyens de faire autrement comme l'indique la plus forte proportion de personnes affichant des faibles revenus (19%) qui disent utiliser leur deux pieds pour aller travailler.

Proportion des modes de transport utilisés pour se rendre au travail

 

La voiture domine largement, même en milieu urbain (51%) alors que l'utilisation du transport en commun décroît avec l'âge et les revenus des répondants, mais croît avec leur niveau de scolarité.

L'automobile, une nécessité!

L'enquête de l'IRB indique que pour près de la moitié des répondants (48%), l'automobile représente une nécessité. Si on analyse cette donnée en fonction seulement de ceux qui possèdent une voiture, cette proportion grimpe à 58%. Aussi, ils se disent, dans des proportions presque similaires (54%), passablement dépendants de leur automobile, dépendance qui n'affecte aucunement leur niveau de bonheur. Pour les autres, l'automobile représente une utilité (30%) ou un luxe dans seulement 2% des cas.

La voiture électrique

Les grands constructeurs automobiles seront sans doute heureux de l'apprendre. Près de la moitié des répondants (47%) seraient tentés de se procurer une voiture électrique, proportion qui croît avec le niveau de scolarité des répondants. Mais comme chacun le sait, il y a souvent une marge énorme entre la volonté exprimée et l'action réalisée.