Météo et bonheur!

Bon! On le sait tous, la météo est le principal sujet de conversation des Québécois. Avec des mois comme celui qui se termine, difficile de passer à côté. Mais la météo, aussi exécrable peut-elle être, influence-t-elle le niveau de bonheur des gens? Oui, mais très peu. À preuve, le mois de mai de l'année dernière était aussi beau et ensoleillé que celui de cette année pouvait être triste et pluvieux, mais l'IRB de mai 2010 n'est que de 2,10 points supérieurs à celui de cette année (77,56 vs 75,46). En fait, la météo joue sur notre humeur plus que sur notre bonheur et sert à entretenir notre côté chialeux, car, est-il besoin de le rappeler, le premier défaut des Québécois selon les Québécois eux-mêmes est, et de loin, notre tendance à chialer pour tout et pour rien. . . Et la météo représente une belle cible,  un bon prétexte qui ne fait de mal à personne. Toutefois, la situation change radicalement lorsque l'on est directement affecté par les débordements de dame nature. Alors, pendant que le bonheur des riverains du Richelieu est forcément affecté par les conséquences désastreuses de la météo, le nôtre n'est qu'à peine effleuré par la météo, disons-le, dégueulasse du mois de mai. On bougonne et c'est tout. Dans ces conditions il n'y a qu'une solution. Prendre son mal en patience, se consoler en se disant qu'il y en a qui vivre pas mal pire et, idéalement, de les aider. En passant, bravo à tous les bénévoles qui participeront à la corvée SOS du Richelieu. Votre bonheur ne s'en portera que mieux.