COMMUNIQUÉ

Pour diffusion immédiate

Noël contribue toujours au bonheur

La religion presque exclue du temps des Fêtes

 Québec, le 15 décembre 2998.- Les enquêtes de l'IRB réalisées en 2006, 2007 et 2008 laissent peu de place à l'interprétation. La période des Fêtes en est une d'abord et avant tout familiale, ensuite, commerciale et, très loin derrière, religieuse. Plus de la moitié des répondants (55 %) associent Noël à une occasion de voir la famille alors que 10 % voient d'abord cette fête comme une période de recueillement.

Cette marginalisation de l'aspect religieux associé à la période des Fêtes prend tout son sens lorsqu'on réalise qu'au Québec :
- 60 % se disent croyants, mais 88 % d'entre eux ne sont pas pratiquants.
- 74 % se montrent soit indifférents (18 %), soit méfiants (28 %) soit amers (18 %) voire agressifs (7 %) face à l'Église catholique.

Dans ce contexte, il n'est pas surprenant de constater que :
- 58 % n'iront pas à la messe de Noël.
- Du 42 % de Québécois qui assisteront à la messe de Noël, seulement 14 % iront par croyance, alors que 18 % le feront par plaisir et 11 % par obligation.

La Fête de la consommation

La tradition des Fêtes s'essouffle, dominée qu'elle est par la société de consommation. Questionnées à ce sujet, les réponses données sont sans équivoque :
- 38 % des répondants considèrent que la Tradition des Fêtes n'est plus du tout ce qu'elle était.
- 31 % considèrent que cette Tradition des Fêtes a « vendu son âme au commerce ».
- Seulement 31 % croient que cette Tradition est encore bien vivante.

D'ailleurs, pour près de la moitié des répondants (48 %), « dépenser trop d'argent » demeure leur principale préoccupation pour la période des Fêtes alors que « la crainte de prendre du poids », une autre conséquence de la consommation, apparaît au 2e rang des préoccupations avec 12 % des mentions.

Une période qui contribue toujours au bonheur, mais…

Le temps des Fêtes demeure encore l'un des moments joyeux et heureux de l'année puisque 37 % des gens avouent que cette période contribue à hausser leur niveau de bonheur alors que 12 % affirment le contraire. D'ailleurs, l'IRB des premiers se situe à 79,70, comparativement à 64,50 pour les seconds, soit un écart considérable de plus de 15 points.

Cette proportion de personnes qui abhorrent la période des Fêtes est sans aucun doute reliée à trois facteurs que les enquêtes de l'IRB font clairement ressortir.
- 11 % considèrent la période des Fêtes d'abord comme une période stressante.
- 24 % affirment que leurs activités familiales durant le temps des Fêtes seront limitées en raison de conflits avec un ou des membres de leur famille.
- 10 % craignent, durant cette période, de déplaire à leur famille ou de déterrer des conflits.

L'IRB en profite pour souhaiter de Joyeuses Fêtes à toute la population québécoise.

 
Pour tout savoir sur les résultats de ces enquêtes de l'IRB, consultez le site www.indicedebonheur.com
(veillez, dans la mesure du possible, mentionner la référence et le site internet dans vos reportages).

Les résultats présentés sont issus de trois enquêtes réalisées à l'automne 2006 (3 685 répondants, marge d'erreur de 1,9 %) 2007 (989 répondants, marge d'erreur de 3,4 %) et 2008 (1 257 répondants, marge d'erreur de 2,4 %).

L'IRB (www.indicedebonheur.com) s'impose de plus en plus comme un véritable observatoire social qui explore et détermine les caractéristiques, attitudes, attributs et comportements qui favorisent l'amélioration du bonheur des collectivités et de ceux et celles qui la composent. L'IRB souhaite fournir à ses lecteurs, aux médias et aux décideurs une information toujours de grande qualité qui contribuera à faire du bonheur une variable qui compte et qui complétera les variables économiques et financières existantes.

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Source : Pierre Côté, 
Fondateur, IRB*
Chercheur et analyste

*L'IRB est une marque de commerce enregistrée appartenant à Côté communication conseil

Information et entrevues :
Pierre Côté
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