Nos désirs ne sont pas toujours notre réalité!

Nos désirs ne sont pas toujours notre réalité!

L'enquête de l'IRB révèle des données bien intéressantes, mais aussi fort amusantes. Le sexe est un sujet encore un peu tabou qui a le dos large et bien des personnes en profitent pour projeter une image qui n'est peut-être pas tout à fait fidèle à leur réalité.

Ainsi, en confrontant les répondants à l'enquête de nous indiquer la fréquence souhaitée dans leurs relations sexuelles avec leur conjoint avec la fréquence réelle, on s'aperçoit que certains prennent leurs rêves pour la réalité.

Si 8% aimeraient avoir des relations sexuelles à tous les jours, ils ne sont en réalité 1% à le faire à cette fréquence. Aussi, plus de la moitié (57%) seraient comblés avec des relations sexuelles 2 à 6 fois par semaine, mais la réalité est toute autre, car ce ne sont que 32% des Québécois qui bénéficieraient d'une telle fréquence.

La réalité nous envoie une toute autre image de celle que la société nous projette. Ainsi, la moitié des couples Québécois n'auraient des relations sexuelles qu'une fois et moins par semaine alors que cette fréquence ne correspond au souhait que d'à peine le quart d'entre eux. En fait, il faut diviser par deux et parfois même par trois la fréquence des relations sexuelles affirmées versus celles consommées.

Et si la fréquence des relations sexuelles influence le niveau de bonheur, il y a une limite qui, une fois dépassée, n'apporte plus rien en termes de bonheur. Ainsi, l'IRB moyen des personnes qui ont des relations sexuelles 2 à 3 fois par semaine est le même que celui des personnes qui le font plus souvent (4 à 7 fois)

Lors de vos prochaines réunions d'ami(e)s, si vous aborder la question des relations sexuelles et de leur fréquence, méfiez-vous et observez bien ceux dont le nez allonge.