La question était la suivante : « Si je voulais qualifier mon niveau de satisfaction à l’égard de mon expérience générale en tant que citoyen, j’accorderais à ma municipalité une note de... » : 

C’est donc l’expérience citoyenne que cette question mesure, ce qui est différent de la satisfaction générale ou celle envers des services administratifs en ce sens qu’elle est plus englobante et impliquante.  

Cette satisfaction à l’égard de l’expérience citoyenne croît avec l’âge des répondants et influence fortement l’auto- évaluation que les gens font de leur bonheur. Montréal, avec une note de 6,9, affiche des résultats en dessous des autres villes et/ou régions. 

Un sentiment d’appartenance solide 

Nous voulions aussi évaluer le sentiment d’appartenance à sa ville. Ainsi, plus de la moitié des répondants (52%) l’évalue de fort (37%) ou très fort (15%) alors que seulement 11% l’évalue de faible ou très faible.  

Comme pour la satisfaction à l’égard de  l’expérience citoyenne, l’IBL croît avec la force du sentiment d’appartenance que les citoyens éprouvent pour leur ville. 

Le sentiment d’appartenance pour sa ville croît avec l’âge et paradoxalement, alors que les francophones sont moins nombreux que les non-francophones à s’impliquer dans les activités de leur ville, ils éprouvent néanmoins envers cette dernière un sentiment d’appartenance plus fort (54% vs 45%).  

Notons le très fort sentiment d’appartenance des citoyens de la Ville de Québec alors que 68% qualifient ce dernier de fort ou très fort (moyenne nationale de 52%) et ce, malgré que la ville soit perçu moins à l’écoute des citoyens, moins verte et moins bien administrée. C’est dans les villes situées en Montérégie que le sentiment d’appartenance se veut le plus faible avec 42% de mentions similaires (fort et très fort).