Nouveau départ!
Nouveau départ!
Si plusieurs le souhaitent et l'espèrent, bien peu concrétisent ce souhait.
Cette volonté de tout lâcher et de recommencer sa vie sur d'autres bases s'avère une option à laquelle près de la moitié de la population pense souvent (9%) ou quelquefois (39%). Cette proportion est quand même importante et démontre que la vie que l'on mène n'est pas toujours la vie que l'on souhaite. Souvent, « on fait avec » comme on dit.
Vous vous en doutez bien, l'écart de l'IRB entre ceux qui pensent souvent tout recommencer et ceux dont cette option ne leur effleure même pas l'esprit est énorme. Vingt et un points (63,80 vs 84,50). Les 35-44 ans sont le groupe que cette option tente le plus. Sans doute parce qu'ils sont dans le « crunch » de leur vie avec la pression qui provient de tous les bords, tous les côtés.
Le concept de liberté
Pour 17% des répondants, les contraintes entourant leur vie sont nombreuses et ne leur offre que bien peu de latitude. Dans ce cas, il est préférable de remettre le compteur à zéro et de recommencer, mais cette option, si elle s'avère toujours possible, demande une force ainsi qu'un courage particulier.
Les gens ne sont pas toujours libres d'agir comme ils l'entendent. D'ailleurs, à peine la moitié d'entre eux (55%) se considère, malgré le cadre imposé par la société, comme des personnes relativement libres. Les autres (45%) conviennent que cette « liberté relative » est plus ou moins (40%) ou carrément déficiente (4%) avec, il va sans dire, des indices de bonheur (IRB) à l'avenant.
L'impact de la scolarité
Mais ce que révèlent les données de l'IRB, c'est l'incroyable incidence et la corrélation directe entre le niveau de scolarité des répondants et leur sentiment de liberté. Cette seule donnée, il pourrait y en avoir des centaines d'autres, illustre à merveille l'importance de l'éducation (scolarité).
Difficile, à l'image du tableau qui suit, d'augmenter substantiellement les frais de scolarité, car tout action qui, potentiellement, freine ou limite un tant soit peu l'accès à une éducation supérieure, s'avère néfaste, tant pour l'épanouissement individuel des individus que celui de la société dans laquelle ils vivent. À l a lumière de ces données, on serait porté à dire que l'éducation, c'est la liberté.