Publié le 19 décembre 2011
Depuis cinq ans, je me sens presque obligé, à cette période-ci, d'écrire un mot sur la période des Fêtes. Cette année ne fera pas exception. Préparez-vous à un petit bombardement de chiffres.
D'abord, 37% des Québécois disent que l'arrivée des Fêtes les rend plus heureux contre 12% qui affirment le contraire. Et je ne sais si je me trompe, mais on dirait que l'on entend beaucoup plus ces derniers se plaindre que les premiers se réjouir. Incidemment, l'écart de l'IRB entre les premiers et les seconds est considérable : 15 points de plus.
La première raison qui fait craindre la période des Fêtes est les conflits familiaux ou les tensions entre certains membres de la famille. Et l'on comprend mieux pourquoi lorsqu'on sait que, pour les Québécois, Noël est d'abord et avant tout une fête familiale. Ensuite une fête commerciale et, très loin derrière, une fête religieuse. Ben oui, c'est la naissance du Christ.
Vous ne serez pas surpris d'apprendre qu'à peine plus de 50% des Québécois se disent croyants. Donc, pas surpris d'apprendre aussi qu'à peine 60% iront à la messe de Noël et que parmi eux, la moitié le fera pas obligation plutôt que par croyance.
Je vous fais grâce des autres données, mais Noël impose une pression à toutes et tous. Une façon sûre d'apprécier cette fête, avec tout ce qu'elle comporte, c'est assurément de rester zen. C'est du moins ma résolution.
Joyeux Noël tout le monde
Pierre Côté