Pas trop rebelles, les Québécois!
Pas trop rebelles, les Québécois!
Difficile de voir poindre une quelconque révolution.
Pourtant, l'aspect rebelle de la personnalité ne semble aucunement hypothéquer le niveau de bonheur de ceux et celles qui en font preuve. On serait même porté à prétendre le contraire.
Ainsi, moins du quart des Québécois (22%) considèrent que le côté rebelle de leur personnalité est assez fort. Les personnes monoparentales, celles qui vivent seules et les boomers sont les plus nombreux à le penser. Dans le cas de ces derniers, il s'agit sans doute des relents de leur jeune vie adulte, les signes de leur actuel conservatisme ne faisant maintenant plus aucun doute. À l'opposé, les personnes qui vivent en couple se montrent les moins rebelles.
Une preuve additionnelle
Pour confirmer les dires précédents, mentionnons que seulement 12% des Québécois avouent qu'il leur arrive souvent de faire des choses inhabituelles, hors-norme et situées davantage en marge du cadre dicté par la société. À l'autre bout du spectre, ils sont 40% à ne jamais ou presque sortir des sentiers battus, ceux dictés par la société.
Les gens auraient pourtant intérêt à s'inspirer des premiers, car leur IRB moyen s'avère le plus élevé. Pas des masses, mais suffisamment pour prétendre qu'il est sain de sortir de l'éternel cadre qui régit nos vies. Quatre points séparent l'IRB des uns à celui des autres.
Les plus téméraires sont les jeunes de 25 à 34 ans et ceux, évidemment, qui affichent une personnalité rebelle. À l'opposé, les plus frileux se retrouvent en plus grande concentration chez les propriétaires et les femmes le sont nettement plus que les hommes (45% vs 33%).