Passion d'abord, attirance et confort ensuite!

Passion d'abord, attirance et confort ensuite!

Interrogés à se prononcer sur l'importance de ces trois éléments, les répondants se montrent divisés, mais la passion l'emporte, 42 % d'entre eux la considérant, dans une relation sentimentale, d'essentielle et obligatoire alors que 37 % le pense pour l'attirance physique et sexuelle et 22 % pour le confort et la stabilité émotive. Toutefois, on ne remarque aucune incidence sur l'IRB dépendant que l'on priorise l'une ou l'autre de ces trois caractéristiques.

Ce que les répondants considèrent d'essentiel et d'obligatoire dans une relation sentimentale

La passion

Ces données en appuient d'autres révélées par l'IRB au fil des ans. Ainsi pour plusieurs, la passion, on la souhaite et la recherche, mais on peut s'en passer. Pour la majorité elle agit comme une immense valeur ajoutée. Elle est davantage  souhaitable (56 %) qu'essentielle (41 %).

Évidemment, la passion décroît avec l'âge malgré un regain vers la fin de la quarantaine, ce qui expliquerait, en partie, le phénomène du « démon du midi ». Les hommes y sont plus sensibles, 47 % d'entre eux la considérant comme essentielle et obligatoire dans une relation sentimentale contre 37 % pour les femmes. Aussi, les personnes vivant seules la glorifient cette passion alors que les personnes vivant en famille lui accordent une importance toute relative. Ainsi, 54 % des premiers la considèrent essentielle et obligatoire contre 33 % pour les personnes vivant en famille.

Importance, dans une relation sentimentale, d'éprouver de la passion selon l'âge

L'attirance physique et sexuelle

L'attirance physique et sexuelle demeure importante, mais davantage souhaitable (56 %) qu'essentielle (37 %). Les personnes vivant seules (43 %) et surtout les personnes monoparentales (53 %) sont les deux groupes qui accordent le plus d'importance d'être fortement attiré physiquement et sexuellement par son partenaire. C'est peut-être ce qui explique, en partie du moins, leur statut.

Pour seulement 7 % des répondants, cet élément d'attirance est considéré comme accessoire et secondaire, mais cette proportion grimpe à 22 % pour les personnes qui, lors de leurs relations sexuelles avec leur partenaire, ont rarement ou jamais d'orgasme. À l'opposé, celles qui ont toujours des orgasmes ne sont que 3 % à partager cette opinion comme quoi, l'attirance physique et sexuelle agit comme stimuli importants dans la quête de l'orgasme.


Le confort et la stabilité émotive

Cet élément ferme la marche. Les répondants sont trois fois plus nombreux à considérer cet aspect souhaitable (69 %) plutôt qu'essentiel et obligatoire (22 %).

Il est intéressant également de constater que les personnes qui affichent les plus hauts revenus sont aussi les plus nombreuses (30 %) à considérer cet élément essentiel et obligatoire dans leurs relations sentimentales alors que c'est l'opposé pour les personnes affichant les plus faibles revenus (13 %). Confort, quand tu nous tiens . . .

Tomber en amour en faisant son épicerie

Le rêve et l'illusion ne s'avèrent guère payants pour le bonheur. Ainsi, ceux et celles qui rêvent, au bout de l'allée, faire la rencontre de l'âme sœur et tomber en amour affichent un IRB de 74,70, 6 points en dessous de celui des personnes qui n'entretiennent aucunement cette idée (80,40).
Ce sont les personnes vivant seules (35 %) et les monoparentales (45 %) qui sont les plus nombreuses à entretenir ce rêve. La solitude pèse, c'est bien connu.