Elle est partout. Pourtant, on ne l'aime ni dans nos lacs ni dans nos rivières. Et voilà qu'elle envahit les réseaux sociaux. Tous les réseaux sociaux. D'abord les courriels. Depuis un temps déjà. Ensuite Facebook. Suffit d'avoir une page pour le réaliser. Et maintenant, Twitter. Mes deux dernières semaines à l'utiliser et le consulter intensivement m'en ont convaincu . . . même si les personnes que je suis sont principalement des journalistes. Je croyais que ce réseau se démarquait. Et bien pas vraiment. Le problème arrive rarement de l'outil, mais de l'utilisation qu'on en fait. Pour une information valable, autant qui ne le sont pas. Des "inside" entre journalistes, des allusions personnelles à des choses qu'on ne peut comprendre, des "memérages", une multitude de messages du même interlocuteur, une fixation sur des nouvelles sans réelle valeur (la semaine dernière, c'était l'affaire Legendre), et j'en passe. À ce chapitre, Linkedin est sûrement le moins pire des réseaux malgré quelques débordements de temps à autres. C'est dommage, car l'utilité, l'efficacité et l'intérêt de ces réseaux proviennent de la pertinence des messages qu'on y envoit. Plus il y en a des mauvais, plus les bons se trouvent dilués. C'est un principe inéluctable. Les réseaux sociaux démontrent hors de tout doute un grand principe. La qualité se retrouve rarement du côté de la quantité.  Plusieurs utilisateurs de ces réseaux, certains parmi des soi-disantes sommités, se comportent comme des enfants auxquels on aurait ouvert toute grande la boîte de biscuits. Ils ne se gênent pas. Se croient tout permis. Les réseaux sociaux nous permettent de constater que le discernement est une qualité plus rare qu'on le pense. J'imagine qu'avec le temps, il y aura une certaine épuration. Présentement, ça ressemble trop souvent à l'adolescent toujours excité. Ce billet, loin d'être une réquisition contre les réseaux sociaux, se veut davantage un appel au bon jugement. Je ne crois pas qu'il y ait une seule personne qui puisse être pertinente 50 fois dans une même journée.   Je vous invite quand même à me suivre sur la page Facebook de l'IRB et sur Twitter sous le pseudonyme de PCote8. Et si je ne suis pas pertinent, si j'abuse ou si je racole, dites le moi.