Quand règne la méfiance!

Je sais, c'est les vacances et vous ne voulez pas entendre parler de travail, mais j'en ai une petite intéressante pour vous. Lors d'une récente enquête, l'IRB apprenait que 51% des Québécois avaient déjà consulté un psychologue (avec cette proportion, doit-on encore parler de tabou), mais ce qui est encore plus révélateur, c'est de savoir que dans les démarches pour trouver un psychologue, seulement 4% en parlerait à leur employeur. WOW, belle preuve de confiance envers les dirigeants d'entreprises. Cette donnée vient s'ajouter aux nombreuses autres qui démontrent encore la peur et la crainte d'être jugé ainsi que la gêne de montrer une certaine faiblesse et, ultimement, d'en subir les conséquences. La méfiance entre les employés d'une organisation et ses dirigeants ne mènent à rien et ne génère rien de positif. Souvenons-nous qu'une étude de la Fondation des maladies mentales du Québec révélait que 40% des travailleurs préféraient taire à leur employeur s'ils se savaient atteint de dépression.   En bout de piste, tout le monde est perdant. Si on pouvait se «casser le cerveau» comme on se casse une jambe, ça serait tellement plus facile à accepter, mais on joue ici dans le psychologique, dans l'abstrait, les préjugés et les perceptions. Les employeurs (certains ont compris) doivent réaliser que leurs employés représentent leur plus important capital et qu'en ce sens, ils doivent lui accorder toute l'attention qu'il mérite.