Publié le 21 octobre 2008
Nous ne sommes pas à la veille de reprendre notre place de «plus meilleur pays du monde» si l'on en croit le rapport de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économique), car il nous apprend que l'écart entre les riches et les pauvres au pays s'est accrue dans les 10 dernières années.
Personnellement, je trouve que c'est une calamité. Si j'en suis déçu, je n'en suis cependant pas surpris et ce ne sont pas les positions de droites de l'actuel gouvernement qui amélioreront la situation. En fait, toutes les conditions sont réunies pour que cet écart s'accroisse encore. Individualisme désolant, détachement des valeurs collectives, empathie à la baisse, absences de projets de société mobilisateurs et de leaders pour les porter, la société, tant celle canadienne que québécoise en est une qui se cherche. Les dernières élections en ont fourni une belle démonstration.
La crise financière y changera-t-elle quelque chose? Je ne crois pas. Les gens oublient vite et retombent tout aussi rapidement dans leurs vieilles habitudes, à moins qu'on leur offre quelque chose d'autres que de s'occuper essentiellement de leur petit nombril.
En cela, les américains ont peut-être une avance et une lueur d'espoir que nous n'avons pas. Cela s'appelle un leader. Barack Obama semble en posséder toutes les caractéristiques. Peut-être insufflera-t-il un peu plus d'humanité à un peuple pour qui le monde n'est que le reflet de leur miroir.
Et nous? Qui sera notre Barack Obama?