Oui, 43%. C'est le pourcentage des personnes monoparentales qui déclarent avoir déjà été victime d'une dépression ou d'un "burn-out". C'est presqu'une personne sur deux alors que dans la société en général, cette proportion chute à 26%. Une personne sur quatre, c'est encore énorme, mais une sur deux . . . Elles ne l'ont pas facile les monoparentales. La conciliation travail/famille prend ici tout son sens. On comprend aussi pourquoi elles affichent systématiquement un déficit de 4 à 6 points de leur IRB par rapport aux personnes qui vivent en couple. Mais une partie de la réponse par rapport à la dépression est ailleurs. Il s'agit souvent d'une question d'attitude. Les répondants jugeant leur employeur conservateur et fermé sont deux fois plus nombreux (46% vs 22%) à déclarer avoir déjà été victime d'une dépression que ceux évaluant leur employeur ouvert. Pour boucler la boucle, les répondants évaluant leur employeur de fermé et conservateur sont quatre fois plus nombreux (56% vs 12%) à sentir une certaine forme de harcèlement psychologique au travail et le double à "caller malade" (26% vs 12%). Au final, les employeurs n'ont souvent que ce qu'ils méritent.