Publié le 18 mai 2011
Rouler 1200 kilomètres en quatre jours. Parcourir le trajet Paris - Brest - Paris dans des conditions pas toujours faciles. Cette randonnée mythique qui a lieu tous les quatre ans est au vélo ce que l'Everest est à l'alpinisme ou le Kilimandjaro au trekking.
Benoît Côté (aucun lien de parenté) à décider de s'y attaquer. Pour son accomplissement personnel, mais aussi pour venir en aide au bénéficiaire de l'organisme qu'il dirige, PECH (Programme d'encadrement clinique et d'hébergement).
C'est cet événement, cet organisme et la cause des personnes atteintes de problèmes en santé mentale que j'ai décidé d'appuyer en acceptant la présidence de la campagne de levée de fonds afin d'amasser 50 000 $ pour leur fond de dépannage.
"Rouler en fou pour le fonds", ce n'est pas qu'un gars qui va se farcir 15, 16 ou même 18 heures à vélo par jour pendant quatre jours, c'est surtout une opportunité de parler des plus démunis de la société, de ceux et celles qui n'ont souvent pas le minimum pour vivre, qui sont étiquetés, rejetés, ostracisés. De ceux qui vivent là où ils peuvent dans des conditions où ils sont souvent exploités par des gens qui ne voient dans leur problème de santé mentale qu'une occasion de s'en mettre un peu plus dans les poches.
Lors de la dernière émission de Naufragés des villes, j'ai mentionné que je ne voulais pas que l'expérience me quitte. C'est ce qui arrive. D'abord les conférences, ensuite cette présidence.
Non, je ne fais pas de bénévolat dans une soupe populaire, mais je m'implique autrement. J'essaie d'exploiter mes forces plutôt que d'afficher mes faiblesses. Et si ma petite notoriété peut aider, alors pourquoi pas.
Ma job est simple. En parler et quêter. Alors oui, je vous sollicite. Nettement moins gênant de le faire pour les autres que pour soi-même. Un petit don de 20 $, ça vous fera pas mal, même que ça contribue au bonheur.