Sherbrooke et le bonheur!

À n'en pas douter, c'est une bonne nouvelle que Sherbrooke a reçu cette semaine. Ville du bonheur au Canada selon le Canadian center for the study of living standards. Ce titre fait contraste avec le palmarès des villes les plus heureuses que publie depuis maintenant cinq ans l'IRB alors que Sherbrooke y figure en milieu de peloton. Alors, qu'est ce qui est bon, qu'est ce qui ne l'est pas? C'est qui les pourris, les menteurs? L'IRB ou le CCSLS? Aucun que je répondrais. La valeur de l'étude de ce centre ne fait aucun doute à mes yeux. Il existe cependant une immense différence entre leur classement et celui de l'IRB. Ce dernier part de l'évaluation que les gens font de leur propre bonheur alors que toutes les autres études partent d'indicateurs pour déterminer le gagnant. Alors, ce que la nouvelle de cette semaine nous dit et ce que personne n'a souligné, c'est que Sherbrooke, techniquement, est la ville qui possède le plus d'attributs pour que ses citoyens soient heureux, mais que dans les faits, ils ne le sont pas. Ça peut arriver. Ce n'est pas parce que les meilleures conditions sont réunies que les résultats sont assurés. Une dernière chose. Le bonheur et l'évaluation que l'on en fait, c'est personnel à chacun. Tous les scientifiques, encore aujourd'hui, le disent. La meilleure façon de savoir si quelqu'un est heureux, c'est de lui demander. Et la meilleure façon de le demander, c'est d'évaluer cette impression de bonheur sur une échelle. C'est très exactement ce que fait l'IRB depuis le 14 novembre 2006.