Les activités sociales du bureau! Un calvaire pour certains, une belle opportunité d'avoir du bon temps pour d'autres. Près de 20% des Québécois avouent ne participer que très rarement ou même jamais à ces activités sociales. Parmi vos collègues, vous les connaissez. Pour certains d'entre eux, même pas besoin d'insister pour solliciter leur présence. Ils ne viendront pas, c'est certain. Et bien pour la prochaine activité sociale de bureau, dites-leur que leur participation ne pourrait qu'influencer positivement leur niveau de bonheur. Trois fois plutôt qu'une, l'IRB a questionné les gens à ce sujet et systématiquement, plus les gens participent à ces activités sociales, plus leur niveau de bonheur est élevé. La corrélation est évidente. Évidemment, la non-participation à ces activités sociales est probablement la conséquence d'un problème plus fondamental reliée au travail (exclusion, harcèlement, conflit, manque de reconnaissance, etc.), mais ces activités peuvent aussi devenir une belle occasion d'en parler de ce problème, de l'effleurer à tous le moins et de mieux comprendre la dynamique qui en est à la source. Naturellement, la participation à ces activités décroît avec l'âge. Elle se veut aussi nettement moins régulière chez les personnes avec un niveau de scolarité plus faible. Mais qu'importent ces petites tendances. Le fait demeure. Une forme d'exclusion existe, volontaire ou non, et elle n'est pas positive. Alors, pourquoi ne pas parrainer un collègue qui ne participe jamais aux activités sociales et le prendre un peu sous votre charge? Qu'est ce que vous y perdez? Rien. Mais vous pourriez y gagner. Elle ou lui aussi.