Je vous ai parlé, il y a quelques mois et suite à la question d'une journaliste de Radio-Canada, de trois éléments qui m'apparaissaient importants pour qu'une personne qui n'est pas heureuse le devienne. Trois éléments sur lesquels nous pouvons agir. Le premier, carrément inspiré d'Abraham Maslow, le père de la psychologie dite humaniste, était de se défaire des conditionnements sociaux qui dictent et guident notre vie et nous empêche d'être nous-mêmes. Et bien je n'avais vraiment pas tort. L'IRB a fouillé davantage cet aspect et il ressort que 73% des Québécois considèrent que la société conditionne et influence fortement (21%) ou légèrement (52%) leurs comportements et agissements et que l'IRB (l'indice de bonheur) de ces personnes n'est que de 72,60 et 77,10 alors qu'il atteint 79,10 et même 84,20 pour les personnes qui ne considèrent pas vraiment ou pas du tout être influencés par la société. Le lien est directement proportionnel. L'authenticité et le fait de rester fidèle à soi-même en toutes circonstances sont définitement payants en termes de bonheur, mais demandent une bonne petite introspection et possiblement, des changements assez radicaux dans certaines cas. Il s'agit de commencer tranquillement, en identifiant d'abord ces influences sournoises qu'exercent sur nous la société.