Publié le 8 septembre 2009
Vous êtes sans doute nombreux à vous souvenir de cette controversée publicité de Volkswagen. On disait qu'elle était irrespectueuse et surtout, qu'elle incitait à la vitesse et aux comportements routiers délinquants.
Quelques années plus tard, j'aurais le goût de la récupérer cette publicité et de l'appliquer à tous les "Boomers" qui empêchent les plus jeunes d'avancer et de faire progresser la société. Tasse-toi mon oncle, ma tante, si t'es pour rester assis sur ton cul et tout prendre sans ne rien laisser.
Tasse-toi mon oncle, ma tante, si t'es pour penser que la société s'arrête à l'idée que tu t'en est faite. Tasse-toi mon oncle, ma tante, et arrête de te regarder le nombril et penser que tu es le centre de l'univers.
Bon, vous dites que j'exagère et que je suis de mauvaise foi. Mais ce n'est pas le cas, mais alors pas du tout. Il n'y a pas plus égoïstes et égocentriques que les Boomers. Imaginez, alors qu'ils ont tout eu gratuit, l'éducation surtout, ils sont 64% à vouloir augmenter les frais de scolarité des étudiants universtaires, soit 20% plus nombreux que la moyenne québécoise et 40% plus nombreux que les 18-24 ans.
Pas surprenant que 28% d'entre eux pensent que les universitaires sont gâtés, chanceux, et se plaignent pour rien alors que cette proportion n'est que de 7% pour les 18-24 ans.
Et voilà que l'enquête Jobboom/IRB sur les valeurs des Québécois face au travail nous apprend que ces mêmes Boomers placent le dépassement et la soif d'apprendre en 7e et 10e position alors que ces deux mêmes valeurs occupent le 3e et le 7e rang pour la génération Y.
Contentement, suffisance, essoufflement et égoïsme caractérisent les Boomers alors qu'optimisme, idéalisme, engagement et coeur au ventre caractérisent les Y. Les écarts générationnels ne sont pas une création de l'esprit, ils sont réels.
Les Boomers m'énervent. Vraiment.