Un attachement à sa ville qui a quand même ses limites

Un attachement à sa ville qui a quand même ses limites

Un travail mieux rémunéré dans une autre ville et moins de temps passé dans le trafic s’avèrent de fortes raisons pour déménager. 

Malgré tout, une forte proportion de citoyens est prête à accepter un travail moins bien rémunéré pour demeurer dans la ville qu’ils habitent (42%) ou encore à composer avec le trafic et le temps qu’il leur gruge pour ne pas déménager (54%). Lorsqu’on sait que le travail et la rémunération représentent les 5e et 6e facteurs d’influence du bonheur et que le temps constitue une denrée précieuse, c’est dire tout le pouvoir d’attraction qu’une ville exerce sur ceux et celles qui l’habitent. 

  

Et plus les gens sont prêts à refuser de déménager dans une autre ville pour un emploi mieux rémunéré ou à composer avec le trafic et le temps qu’il gruge pour demeurer dans leur ville, plus leur IBL est élevé. Ces données en disent long sur le confort et les habitudes que l’on s’est créées autour de son lieu de résidence. 

Plus indirectement, ces mêmes données nous informent sur l’impact négatif d’un travail insatisfaisant et mal rémunéré sur son niveau de bonheur et sur le fait de devoir consacrer des heures dans le trafic pour se rendre à son travail. 

 

Le refus de déménager, que ce soit pour l’un ou l’autre des deux énoncés, croit avec l’âge des répondants et les francophones sont plus nombreux à partager ces opinions que les non francophones. 

Québec, comme un aimant

La ville de Québec se distingue alors que 55% des répondants refuseraient de déménager pour un travail plus intéressant et mieux rémunéré dans une autre ville comparativement à 42% pour l’ensemble des québécois. Un exemple de plus de l’attachement des citoyens de Québec à leur ville. C’est en Montérégie (34%) que les répondants seraient les plus enclins à déménager.