Un bon employeur et un bon boss possèdent des employés heureux (2)!
Un bon employeur et un bon « boss » possèdent des employés heureux!
Il semblerait que oui. Combien de fois a-t-on entendu des présidents ou vice-présidents dire qu'ils ne voulaient rien savoir de la notion de bonheur au travail, que leur organisation n'avait pas à s'ingérer dans le bonheur de leurs employés? Grossière erreur.
L'enquête de l'IRB nous apprend que l'écart du niveau de bonheur entre les employés qui considèrent leur employeur comme étant très bon et ceux qui le considèrent comme mauvais est de 37 points. Oui, 37 points. Les écarts ne sont pas qu'énormes, ils sont aussi directement proportionnels.
Il en va de même avec la relation que l'on entretient avec son supérieur, les écarts de l'IRB étant sensiblement les mêmes. Le prochain graphique est sans équivoque.
Les personnes avec les revenus les plus élevés sont, dans les deux cas, les plus nombreuses à évaluer de très bon leur employeur ainsi que leur relation avec leur supérieur alors qu'à l'opposé, celles affichant les plus faibles revenus sont les plus nombreuses à qualifier de médiocre ou de mauvais leur employeur. . . Comme si, parce qu'ils étaient des travailleurs à faibles revenus, ils ne valaient pas la peine de leur accorder autant d'importance.
Une preuve additionnelle et troublante
L'IRB fait figure de défricheur dans le domaine du bonheur au travail et ses découvertes laissent parfois de glace tellement les relations et les liens entre le travail et le bonheur sont liées.
Le prochain graphique démontre clairement l'incidence déroutante de sa relation avec son supérieur sur la variation de son niveau de bonheur dans la dernière année.
Ainsi, les personnes ayant une très bonne relation avec leur boss sont plus du double de ceux qui en ont une moins bonne à affirmer que leur niveau de bonheur s'est amélioré dans la dernière année (54 % vs 23 %). À l'inverse, ces derniers sont presque trois fois plus nombreux à affirmer que leur niveau de bonheur, au contraire, s'est détérioré dans la dernière année (28 % vs 11 %).
On remarque le même phénomène et presque la même incidence sur l'amélioration ou la détérioration du niveau de bonheur des individus selon qu'ils qualifient leur employeur de très bon ou de moyen et/ou médiocre et/ou mauvais.