Publié le 16 avril 2009
J'ai parlé d'un possible boum démographique dans un billet précédent, mais je n'ai pas évoqué la raison principale qui en serait la cause ou qui rendrait ce boum réel. C'est simple, la solution passe inévitablement par les entreprises et leur capacité à offrir à leurs employés des conditions facilitant la conciliation travail/famille.
Les chiffres ne laissent aucun doute. Cette conciliation apparaît, et de loin, en tête des conditions que les gens ont identifié pour favoriser une augmentation importante du taux de natalité. Près des deux tiers des femmes (63%) ont ciblé cette condition.
Évidemment, il n'appartient pas aux entreprises de prendre en charge l'augmentation du taux de natalité d'une société, mais plutôt au gouvernement d'imposer ou de suggérer fortement è ces entreprises des mesures favorisant ce contexte. Beaucoup de choses ont été faites et elles semblent donner des résultats, mais est-ce suffisant? Pourrait-on en faire plus?
Le taux de natalité Québécois est passé à son plus haut niveau depuis 1976 (1,7 enfant par femme), mais on est loin d'un "mini baby-boum" ou encore du seuil de remplacement des générations qui se situe à 2,1 enfants par femme. Mais la tendance semble être solide et qui sait jusqu'où elle s'arrêtera.
Une chose est certaine, cette accroissement du taux de natalité ne peut qu'améliorer le niveau de bonheur collectif, car dites-moi ce qui rend plus heureux que le sourire d'un enfant heureux?