Un cadre de vie qui étouffe!
Un cadre de vie qui étouffe!
Les cadres sont faits pour être brisés, mais peu de gens osent ou peuvent le faire.
La vie n'est pas toujours simple. D'ailleurs, elle perdrait beaucoup d'intensité et d'intérêt si elle s'avérait toujours facile. Mais le cadre social dans lequel cette vie s'exprime n'est pas toujours celui souhaité. La notion de liberté, dans ce contexte, perd presque tout son sens.
Ainsi, plus de la moitié des Québécois (51%) avoue se sentir souvent (16%) ou quelquefois (35%) prisonniers de leur cadre de vie et vouloir s'en sortir, mais sans toutefois le pouvoir. Cette sensation ou cette impression d'étouffement face à sa vie influence radicalement le niveau de bonheur des personnes qui les ressentent.
Ces données sont lourdes de sens et donnent bien la mesure de l'encadrement de nos vies et surtout, la difficulté de la changer. Elles appuient aussi la théorie développée par l'IRB voulant que l'atteinte d'un certain niveau de bonheur s'exprime autant en frayant à l'extérieur du cadre qu'en se cantonnant toujours à l'intérieur des quatre côtés qui le délimitent.
Lorsque les contraintes sont trop nombreuses, étouffent et circonscrivent la vie des gens, la rupture du cadre s'avère la seule sortie. C'est possiblement la solution la plus difficile, car elle demande une solide dose de courageet deconfiance en soi.
Évidemment, ce sont toujours les mêmes segments socio démographiques qui éprouvent davantage cet étouffement (personnes vivant seules, plus âgées et plus pauvres) ou non (personnes vivant en couples et affichant les plus hauts revenus).