Publié le 26 octobre 2008
Il y a plusieurs mois, l'IRB publiait les résultats d'une enquête qui démontrait tristement que les Québécois ont peu confiance en eux. En fait, moins de la moitié d'entre eux (44%) considéraient que le Québec avait tout ce qu'il fallait pour devenir l'une sinon la meilleure société au monde alors que 39% en doutaient et 16% n'y croyaient tout simplement pas.
Alors, êtes-vous surpris d'apprendre, dans le dossier «Image des peuples», que les Québécois se considèrent les moins déterminés parmi les Canadiens, les Américains et les Français? Pour aspirer être les meilleurs, il faut nécessairement avoir une très forte dose de détermination, ce que nous n'avons pas, au dire de la majortié d'entre nous.
N'y a-t-il pas aussi un certain lien à faire avec le fait que de ces quatre mêmes peuples, nous nous percevions comme le moins discipliné? La détermination exige un minimum de discipline, sinon, cette détermination tient plus de la pensée magique que de la réelle volonté d'atteindre un objectif.
Est-ce que la faiblesse de ces deux caractéristiques (détermination et discipline) contribue à faire des Québécois les plus sympathiques, toujours selon eux? J'en doute. À moins que nous ne soyons pas encore sortis de notre phase adolescente et pas assez matures pour assumer notre côté sympathique dans la détermination et la discipline.
Ces deux dernières caractéristiques sont plus «straight», alors nous préférons les attribuer aux Canadiens. J'imagine que cela conforte l'image de bons vivants que l'on s'attribue volontier.