Une baise dans l'auto. Un grand classique!

Pour faire l'amour, les endroits insolites et les lieux publics ou interdits apparaissent souvent plus intéressants, excitants même et, pour plusieurs, relevant du fantasme. Près du tiers des répondants (29 %) à l'étude de l'IRB aiment faire l'amour dans des endroits insolites alors qu'une proportion similaire de personnes (31 %) ne voit rien d'intéressant dans cette expérience. Quant au bonheur, il n'y voit pas de différences, l'IRB des uns se comparant avec celui des autres.

Les endroits insolites pour faire l'amour trouvent plus d'adeptes auprès des personnes vivant en milieu urbain plutôt que rural (31 % vs 24 %). Le même phénomène se remarque chez les jeunes de 18-24 ans (36 %), les hommes (34 %), les personnes monoparentales (40 %) et les enfants uniques (40 %).

Aussi, plus les personnes avouent avoir des orgasmes souvent lors de leurs relations sexuelles, plus elles sont nombreuses à aimer faire l'amour dans des endroits insolites. Le désir d'obtenir un orgasme s'avère très puissant et constitue souvent une fin. Le lieu, dans ces circonstances, représente une stimulation additionnelle qui incite à sauter les barrières et se promener dans des zones considérées illicites.

L'auto, ce grand classique

Parmi ces endroits insolites pour faire l'amour, l'auto arrive largement en première place, les deux tiers des répondants (66 %) en ayant déjà fait l'expérience. Cette proportion atteint même 73 % chez les personnes vivant en milieu rural (normal, ils sont plus nombreux à posséder une voiture et plus d'endroits pour s'exécuter),72 % chez les femmes, 78 % pour les personnes affichant les plus hauts revenus (ils ont des autos plus confortables) et même 82% pour les personnes monoparentales. Mais la palme revient toutefois aux personnes ayant déjà eu des relations avec plusieurs partenaires à la fois, 86 % d'entre elles ayant expérimenté l'automobile.

Parcs, balcons et toilettes publiques

Parmi les endroits insolites proposés par l'étude de l'IRB, les parcs arrivent bon deuxième, 38 % des répondants ayant déjà fait l'amour dans ce lieu, suivis des balcons (30 %) et des toilettes publiques (27 %).

L'analyse de statistiques peut parfois s'avérer assommante, mais se veut d'une logique implacable, les données trouvant toujours un sens. Ainsi, la proportion de personnes qui avoue avoir déjà fait l'amour sur le balcon croît avec leurs revenus pour la simple raison que les personnes avec des revenus élevés sont plus nombreuses à posséder une maison et . . . un balcon.

Il est à noter que les personnes ayant déjà eu des relations sexuelles avec plusieurs partenaires à la fois sont nettement plus nombreuses à avoir expérimenté chacun des quatre endroits insolites de l'étude, ces proportions passant à 86 % pour l'auto,      57 % pour les parcs, 47 % pour les balcons et 48 % pour les toilettes publiques.

Trips à trois ou quatre. Peut-être le pied, mais pas le bonheur total

En effet! La différence n'est pas tellement grande, mais suffisante pour la mentionner. Ainsi, les personnes qui avouent avoir déjà eu des relations sexuelles avec plusieurs partenaires à la fois, ils sont 20 %, affichent un déficit de 3 points de leur IRB par rapport à celui des personnes qui ne l'ont jamais fait (75,30 vs 78,10).

Les hommes sont plus nombreux que les femmes à avoir goûté à cette expérience (24 % vs 17 %) ainsi que les personnes affichant des revenus de 80 000 $ et plus (28 %). Tiens, tiens! Le pouvoir de l'argent semble toujours étendre et étirer les limites.