Une gestion municipale . . . relativement bonne!
Une gestion municipale . . . relativement bonne!
Meilleure du moins que l'impression véhiculée dans les médias.
Avec tout ce qui se dit et s'écrit sur le milieu municipal, on aurait pu anticiper de bien pires résultats. Mais avec les trois quarts des Québécois (74%) qui considèrent leur ville comme très bien (18%) ou relativement bien (56%) dirigée et administrée, les élus municipaux peuvent respirer un peu. À l'opposé, ils sont 19% à considérer que leur ville n'est pas vraiment bien dirigée et administrée et seulement 5% qui sont tranchants et affirment que leur ville est carrément mal dirigée et administrée.
En fait, il existe une autre très bonne raison d'apprécier ces résultats, car la corrélation entre la très bonne appréciation de la gestion municipale de sa ville et le niveau de bonheur exprimé est directe. Le prochain tableau illustre bien cette tendance.
La très bonne appréciation de la gestion de sa ville croît avec l'âge des participants et se veut nettement plus partagée par les propriétaires que les locataires (24% vs 10%) alors que les personnes vivant en milieu urbain et celles affichant les plus hauts revenus sont plus critiques à l'égard de leur administration municipale.
Une appréciation légèrement plus faible des maires et mairesses
Par rapport à leur maire ou mairesse, le niveau de satisfaction des répondants fléchit passablement. De 18% pour être plus précis. Si 74% des répondants se disaient très ou relativement satisfaits de la gestion municipale, ils ne sont plus que 56%, mais majoritaires tout de même, à se déclarer satisfaits (43%) ou même très satisfaits (13%) du travail de le leur maire ou mairesse. Ces proportions, toutefois, demeurent nettement plus favorables que celles entourant la satisfaction du gouvernement provincial actuel.
Moins du quart des répondants (22%) n'ont pas vraiment d'opinions à ce sujet alors que seulement 17% se déclarent insatisfaits (11%) ou carrément insatisfaits (6%) de leur travail, ce qui correspond, à peu de chose près, à la proportion des personnes considérant que leur ville est mal dirigée et administrée (19%).
Ce sont d'ailleurs les mêmes segments socio démographique que ceux précédemment mentionnés (vivant en milieu urbain et affichant des revenus élevés) qui se montrent plus ou moins ou pas du tout satisfaits par rapport au travail de leur maire ou mairesse.
Et comme pour l'appréciation de la gestion de la ville, le niveau de satisfaction affiché par rapport à son maire ou à sa mairesse influence les niveaux de bonheur exprimés, et ce, dans des proportions presque similaires.
En fait, l'un semble tributaire de l'autre et vice versa.