Une promesse non tenue!

COMMUNIQUÉ

Pour diffusion immédiate

Technologie et société

Une promesse non tenue

Québec, le 30 septembre 2009.- Les résultats de la dernière enquête de l'IRB (www.indicedebonheur.com) sont tranchants. Les Québécois sont trois fois plus nombreux (43 % vs 15 %) à prétendre que « globalement, avec toutes ces plates-formes d'échanges et de rencontres et ces appareils de communication, les nouvelles technologies ne contribuent pas à rendre les gens plus proches les uns des autres ».
« Ces résultats ne sont pas sans surprendre, avoue Pierre Côté, fondateur de l'IRB. Mais s'il est vrai que l'on mesure le succès à une promesse qui est remplie, les technologies, dans leur ensemble et à la lumière de ces résultats, s'avèrent un échec ».

Une utilité questionnable

Leur utilité est même contestée. Ainsi, ils sont plus nombreux (25 %) à prétendre que « la plupart des technologies sont inutiles et nous rendent de plus en plus dépendants » qu'il y en a (23 %) qui prétendent le contraire en affirmant que « la plupart sont utiles et contribuent à améliorer et faciliter notre vie ». La majorité des répondants (52 %) se situent à mi-chemin de ces deux positions opposées.

À la remorque des technologies

On pourrait le penser, car à peine le tiers des répondants (36 %) se considèrent
« à jour et up to date » par rapport à toutes ces avancées technologiques tandis qu'à l'opposé, la majorité (64 %) s'estime « un peu dépassé » dont 18 %« en retard, perdu ou confu ». Le niveau de bonheur de ces derniers s'en trouve d'ailleurs hypothéqué, car leur IRB moyen affiche un recul de 5 points par rapport à l'IRB moyen de l'ensemble des répondants (74,70 vs 79,50).

L'enquête de l'IRB nous apprend également que 69 % des Québécois possèdent un téléphone cellulaire ou appareil similaire (blackberry, iPhone, etc.), mais qu'il n'existe aucune corrélation entre le fait de posséder un cellulaire et son niveau de bonheur.

La fiction d'aujourd'hui, la réalité de demain

On n'arrête pas le progrès comme en témoigne cette donnée renversante issue de la recherche de l'IRB qui indique que plus de la moitié des répondants (54 %) croît « qu'un jour pas si lointain, l'on pourra introduire une puce électronique à l'intérieur du corps humain qui remplacera une partie des actuels appareils et gadgets électroniques ».

Il y en a même près du quart (23 %) des répondants à l'étude qui seraient prêts à se faire poser cette puce demain si elle s'avérait efficace et sans danger, proportion qui atteint 30 % chez les hommes, mais seulement 15 % chez les femmes.

La communauté Facebook : Du monde sociable

Une enquête récente de l'IRB apporte un son de cloche différent sur les caractéristiques des membres Facebook qui se veulent nettement plus sociables que les non-membres. Les membres Facebook sont :
- Plus nombreux (46 % vs 39 %) à faire partie d'un groupe d'intérêt (club, association, équipe, cercle, etc.)
- Plus nombreux à déclarer avoir une vie sociale active (53 % vs 44 %).
- Plus nombreux à communiquer (courriel, téléphone) sur une base hebdomadaire avec leurs parents (80 % vs 68 %).
- Plus nombreux à leur rendre visite sur une base régulière (74 % vs 65 %).
- Plus nombreux à participer à des activités familiales (63 % vs 59 %).

Évidemment, ces chiffres sont teintés par le profil plus jeune des membres Facebook et la propension connue des jeunes à valoriser leur vie sociale, mais ils indiquent clairement leur ouverture sur les autres et démystifient un peu le cliché voulant que leurs relations soient principalement virtuelles.

Les membres Facebook semblent également avoir une meilleure estime de soi, 61 % d'entre eux s'estimant être de « belles personnes physiquement » alors que cette proportion chute à 50 % pour les non-membres.

Pour tout savoir sur les résultats de ces enquêtes de l'IRB, consultez le site www.indicedebonheur.com

Cette enquête a été réalisée entre le 12 juillet et le 30 août 2009 auprès de 2641 répondants, ce qui lui confère une marge d'erreur de 2,1 % 19 fois sur 20. 

 L'IRB (www.indicedebonheur.com) s'impose de plus en plus comme un véritable observatoire social qui explore et détermine les caractéristiques, attitudes, attributs et comportements qui favorisent l'amélioration du bonheur des collectivités et de ceux et celles qui la composent. L'IRB souhaite fournir à ses lecteurs, aux médias et aux décideurs une information toujours de grande qualité qui contribuera à faire du bonheur une variable qui compte et qui complétera les variables économiques et financières existantes
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Source : Pierre Côté, IRB*
*L' IRB est une marque enregistrée appartenant à Côté communication conseil

Information et entrevues :
Pierre Côté   

Fondateur, IRB                                                                                           

Chercheur et analyste                                                                                         

(418) 524-7375                                                                

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