Publié le 28 mai 2008
Est-ce écrit quelque part que l'être humain doit souffrir pour gagner son ciel? Est-ce humain de se voir mourir à petit feu sans pouvoir changer quoi que ce soit à la suite des choses? Est-ce acceptable de devenir, consciemment, un poids, un bois mort et un boulet pour la société alors qu'il n'y a plus aucun espoir?
La réponse est claire. NON. Lorsque près des trois quarts de la population (72%) se disent en faveur de l'euthanasie, c'est qu'il y a une limite à la souffrance et à la dépendance. Les avancées en médecine sont phénoménales et laissent miroiter de belles promesses, mais souvent, elles allongent aussi la vie au-delà de sa limite, avec les conséquences que l'on connait.
La société vieillit rapidement et les questions d'éthiques et de morales face à la qualité de la vie offerte aux personnes plus âgées et aux malades ne font que commencer. L'euthanasie et le droit de décider de sa mort en cas de maladie deviendra un sujet incontournable, mais que les politiciens repousseront à la limite du possible tellement ils ont peur de s'aventurer sur ce terrain mouvant.
Mais la multiplication des cas et la pression citoyenne ne leur donneront guère le choix...malgré les efforts et le lobby de l'église catholique allant dans le sens contraire.
Mais au nom de qui et selon quel principe devons-nous accepter cette situation. Jésus a été un martyr. C'était son choix et il avait ses raisons...qui ne sont pas les nôtres.
Autre temps, autres moeurs.