Une richesse d'une grande pauvreté!
Une richesse d'une grande pauvreté!
Le milieu communautaire québécois, à la fois immensément riche et terriblement pauvre.
Difficile d'ignorer les organismes communautaires, de ne pas savoir qu'ils existent tant ils sont présents dans la société. Plus de la moitié des Québécois (57%) admettent avoir déjà travaillé, bénévolement ou professionnellement, pour un ou plusieurs organismes communautaires.
Évidemment, les femmes sont plus nombreuses que les hommes à le faire (62% vs 52%) et cette implication croît avec le niveau de scolarité des répondants. Rien de nouveau sous le soleil.
Ce qui est révélateur cependant est d'apprendre que la précarité financière du milieu communautaire est très largement reconnue. Plus des deux tiers (67%) considèrent que les organismes communautaires ne sont pas suffisamment supportés financièrement.
La même histoire se répète quant aux positions adoptées par différents segments de la population, les femmes étant 73% à penser que les organismes communautaires sont sous-financés alors que cette proportion n'est que de 60% pour les hommes. Cette proportion chute même à 55% pour les personnes affichant les plus hauts revenus.
Le bonheur, fidèle à ses habitudes, se situent au centre et laisse tomber presque 10 points à l'IRB moyen des personnes qui considèrent que les organismes communautaires sont bien supportés et bien financés.